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  1.   1.  Contexte
  2.   2.  Python

1.  Contexte

L'enseignement de l'informatique en 2013 (re)commence à frapper aux portes des lycées et l'une de mes filles s'intéresse à cette discipline. Ces pages sont là pour l'accompagner dans cette démarche personnelle.

Mais avant resituons le contexte. Une récente réforme (2012) propose aux lycées d'introduire des cours d' "Informatique et Sciences du Numérique" en terminale S, c'est optionnel. C'est une véritable révolution, mais enfin que de temps perdu, quand on pense au plan informatique pour tous, introduit en 1985, faisant suite déjà à des initiatives dès 1971. Ce programme d'alors absolument novateur s'appuyait sur des machines en réseau et aussi sur une approche de la programmation, tout cela avec un Minitel entrant dans les foyers. Le langage retenu était le LSE certes exotique, mais le Logo l'a souvent suppléé avec bonheur et a passé les ans. Certains y ont vu un échec car trop porté sur la programmation et pas assez sur les progiciels, quelles erreurs ; reconnaissons néanmoins que d'autres reproches plus fondés ont également été faits comme le manque de formation des enseignants, mais il faut bien commencer un jour.

Non l'informatique est un enjeu majeur de liberté, il ne faut pas laisser cela qu'aux geeks ou hackers de tout genre et encore moins aux états. Les révélations d'Edward Snowden sur la NSA et PRISM en témoignent largement. Mais ces éléments fortement médiatisés ne doivent pas non plus nous faire oublier que comme le dit Cory Doctorow, les avions ne sont que des ordinateurs qui volent et les voitures des ordinateurs dans lesquels on s'assoit, sans oublier le machin, véritable extension de nous-même, que l'on approche encore de temps en temps d'une oreille et qui nous connecte en permanence à un monde numérique. L'ordinateur est partout ! Notre dernier petit génie, qui nous parait si doué en informatique n'a généralement que des compétences d'utilisateur certes bien plus que nous mais les problèmes de trace numérique, de fonctionnement d'un système d'exploitation, de programme informatique ou autres questions lui sont très lointaines. La nouvelle réforme tente d'apporter des réponses, trop peut-être quant on voit l'ensemble du programme couvert, mais laissons lui une chance, il saura sans doute s'adapter.

Savoir c'est gagner de la liberté, il ne faut pas que la jeune génération n'ait plus cette possibilité car nous parents n'aurons pas fait notre travail. Nous sommes issus de l'ère consumériste, mais nous avions encore une liberté de choix en échappant au moins partiellement aux modes, publicités et autres sollicitations de ce genre. Néanmoins notre société s'est transformée sans que l'on s'en rende compte vers une société de consommation qui ne nous amène pas plus de bonheur, nous consommons pour qu'une petite minorité s'enrichisse. La société vers laquelle nos enfants vont est une société où le numérique domine et dirige, ne laissant que très peu d'alternative dans les choix. Ils seront des données que l'on exploite au sens propre et figuré. Citons Seymour Papert (Jaillissement de l’esprit, ordinateurs et apprentissage, Flammarion 1981) :

Dans bien des écoles, aujourd’hui, l’expression "enseignement assisté par ordinateur" signifie que l’ordinateur est programmé pour enseigner à l’enfant. On pourrait dire que l’ordinateur sert à programmer l’enfant. Dans ma vision des choses, l’enfant programme l’ordinateur et, ce faisant, acquiert la maîtrise de l’un des éléments de la technologie la plus moderne et la plus puissante, tout en établissant un contact intime avec certaines des notions les plus profondes de la science, des mathématiques, et de l’art de bâtir des modèles intellectuels.

Apprendre pour savoir, c'est accessible, c'est possible et c'est même toute l’ambiguïté de ce qui se présente devant nos enfants. Ce monde numérique offre des choix encore maintenant, il est possible de développer des démarches solidaires, généreuses, les éléments sont là, mais n'attendons pas trop. Bricoler, partager, penser, apprendre ensemble, pas pour soi, mais pour tous c'est ce genre d'initiative que vous pouvez trouver au détour d'un fablab par exemple, ou de crowdfunding, le numérique facilite cela. L'informatique est rentrée à nouveau dans les lycées, on en parle et on en fait et pour revenir au début de mon propos l'une de mes filles a donc décidé de s'inscrire au club python. Évidemment je pourrais troller sur pourquoi ont-ils choisi python et pas netlogo ou processing ? Mais il n'y a pas de bon langage, simplement certains sont mauvais et ce n'est pas son cas. Lançons nous dans l’herpétologie informatique. Je vous propose donc de suivre les propos du professeur Conda.

2.  Python

Python de la mythologie grecque est un animal monstrueux qui fut tué par Apollon enfant. Souhaitons que le python que nous allons employer ne subissent pas le même sort Ana, tué par une armée de bugs que tu auras générés. Pour l’anecdote le python est un langage de programmation créé par Guido van Rossum qui l'a baptisé ainsi non pas à cause du reptile homonyme mais à cause des Monty Python. Ana, tu peux toujours aller voir ce qui amuse le créateur de python, je ne suis pas sur que cela te fasse beaucoup rire, mais tu auras fait de l'anglais.

http://www.youtube.com/watch?v=vSgRkBWNlBo&feature=player_embedded


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