on October 23, 2012, at 09:10 PM

J'ai le bonheur ou le malheur d'enseigner depuis un certain nombre d'année et durant tout ce temps je me suis toujours demandé ce qui se passait dans la tête de mes étudiants ? Poh, M.Z., Swenson, N.C., Picard, R.W. visiblement se sont posés la même question mais ils ont poussé beaucoup plus loin que moi les investigations.

Poh, M.Z., Swenson, N.C., Picard, R.W., A Wearable Sensor for Unobtrusive, Long-term Assessment of Electrodermal Activity, IEEE Transactions on Biomedical Engineering, vol.57, no.5, pp.1243-1252, May 2010. doi: 10.1109/TBME.2009.2038487 pdf

Pour cela, ils ont mesuré l'activité electrodermale d'un étudiant pendant une semaine. Cela permet de déterminer les variations émotionnelles, cognitives et de l'attention. Morne plaine et calme plat caractérisent l'activité cérébrale de l'étudiant cobaye durant les cours sauf le 6ème jour, après un examen, peut-être est-ce la correction ! Par contre quand il dort ou qu'il travaille chez lui le niveau d'activité semble beaucoup plus intense, à l'inverse la télévision le plonge dans le même état comateux que les enseignements.

Plusieurs remarques s'imposent :

  1. Je ne regarderai plus jamais de la même façon un étudiant qui dort durant mon cours.
  2. Soyons soporifique.
  3. Je sors de 2 jours de conférences, heureusement que je n'avais pas de dispositif electrodermal, quoique j'ai du ronfler.
  4. Il faudrait peut-être euthanasier le cobaye pour vérifier qu'il a bien un cerveau.

Comments

  1. By Damien, on November 08, 2012, at 04:39 PM On peu comprendre les étudiants quand on voit ce travail de Ian M. Lyons et Sian L. Beilock sur la souffrance que pourrait provoquer les maths. Ce papier est publié dans Plos One :
    When Math Hurts: Math Anxiety Predicts Pain Network Activation in Anticipation of Doing Math.

    http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0048076

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